Une bande cyclable est comme la piste cyclable, une voie réservée à la circulation des cycles à deux ou trois roues. Mais à la différence de la piste, la bande cyclable est aménagée directement sur la voirie motorisée. Les bandes cyclables sont délimitées de celle-ci par un marquage blanc discontinu. Anciennement blanc et vert, il est encore possible d’en voir sur des chaussées non rénovées.
Des pictogrammes vélo peuvent parfois compléter ce marquage.
Les bandes cyclables ont souvent la faveur des aménageurs par rapports aux pistes, car elles sont relativement simples et peu coûteuses à mettre en place, notamment sur d’anciens grands boulevards.
Par contre c’est souvent au détriment des cyclistes, coincés entre deux files de voitures, l’une roulante et l’autre stationnée, le risque est souvent présent : ouverture inopinée des portières, également nommé « emportiérage » ; véhicule roulant chevauchant allègrement le marquage au sol ; et bien souvent véhicule stationné débordant sur la voie de circulation vélo, et même carrément le stationnement sauvage sur la bande cyclable.
De plus, sur les axes où circulent les bus, la bande cyclable s’arrête brutalement à chaque arrêt, demandant une vigilance constance de la part des vélos.
C’est l’aménagement que l’on retrouve le plus dans l’agglomération, aussi bien à Lorient, qu’à Larmor-plage, Riantec ou sur l’Avenue de la république à Hennebont.
Pour être conforme aux recommandations du CEREMA et assurer la sécurité de tous, l’idéal de largeur se trouve entre 1,5 et 2 m, hors marquage et bien évidemment hors caniveau, auquel il convient d’ajouter une bande 50cm afin d’éviter l’emportiérage.
On est bien loin de ces largeurs dans grand nombre d’aménagements de l’agglomération.
Ce type d’aménagement est vraiment à réserver dans une rue où la circulation est peu dense et la vitesse modérée. Par contre il reste peu incitatif pour les nouveaux usagers qui lui préfèreront toujours une piste cyclable, ne permettant donc pas d’augmenter la part modale du vélo.